Quand on pense à Gisèle le mot Joie vient
instantanément. Certes, elle est toujours souriante mais bien plus encore elle
rayonne de joie.
Et pourtant, elle l’a perdue cette joie, pendant 20
ans… 20 ans !
Joyeuse, elle l’était au Liban puis arrivée en
France, elle ne l’était plus. Son
travail a eu raison d’elle.
Car Gisèle, c’est aussi une femme droite, sans
compromis, entière, aussi bien dans sa vie personnelle que professionnelle.
Autant dire qu’elle était constamment sous tension sans aucun épanouissement
possible. Alors évidemment, quand la personne avec qui vous partagez votre lieu
de vie répète à longueur de journée, d’un ton guilleret, qu’elle a la joie, un
énervement et une révolte submergent votre cœur.
Mais Dieu est passé par là.
Gisèle a eu des soucis de santé.
Un dimanche matin, un pasteur Australien de passage
à Paris, prie pour son problème de santé. Il lui demande alors si elle a déjà
souhaité la mort. Non, elle n’a jamais eu envie de mourir. C’est alors qu’elle
se souvint qu’avant sa maladie, comme elle stressait beaucoup à cause de son
travail, régulièrement et de manière machinale, elle répétait qu’elle préférait
mourir plutôt que de devoir gérer cette inquiétude. Même si elle ne prononçait
pas ces paroles de manière sérieuse, elle réalisa que cela n’était pas anodin
et que l’on était responsable de ses propres paroles. Ce fut un déclic. Gisèle
a commencé à plus apprécier la vie, elle s’est rendu compte qu’avec Dieu, la
vie valait vraiment la peine d’être vécue alors que sans Dieu, à quoi
bon ? Et, petit à petit, la joie a commencé à revenir, la joie de vivre
est réapparue.
Un jour, bien plus tard, un examen médical, et le
diagnostic tombe : « Vous devez subir une opération très risquée.
Vous pouvez y perdre la vie ou survivre et être sous oxygène à vie ». A
ces paroles, tout s’effondre, les pensées se bousculent. Sa première pensée est
pour sa famille qu’elle veut protéger. Elle, qui avait l’habitude d’appeler sa
mère tous les jours, décide de moins la contacter afin qu’elle se prépare
doucement à sa future absence.
Le temps passe.
Et Gisèle va commencer à changer d’attitude.
Comment est-ce possible?
Gisèle, c’est une femme de foi.
Aller le lui dire de vive voix et une petite gêne
aussitôt apparue se dissipera. Car des femmes de foi, elle en a connu, et deux
précisément, avec lesquelles elle a longtemps partagé son lieu de vie. Alors dire d’elle, que c’est une femme
de foi, c’est difficile à accepter.
Elle connaît Dieu depuis longtemps et lit la Bible
régulièrement. Mais, en ce temps particulier d’épreuve, les passages bibliques
qui parlent de guérisons résonnent tout autrement dans le cœur de Gisèle. La
foi est en train de naître, Gisèle est convaincue que Dieu guérit et surtout
qu’Il peut la guérir.
Forte de cette foi renouvelée, elle décide de faire
un acte de foi et d’acheter un bien immobilier sur Paris. Mais, nouvel
obstacle, le crédit bancaire lui est refusé car les assurances ne veulent
prendre aucun risque. Qu’importe, c’est la foi qui anime Gisèle, et oui, elle
fera un acte de foi. Elle finit par se tourner vers sa patrie natale, le Liban,
et y achète un bien devenu accessible en empruntant seulement à ses proches.
Gisèle est sereine. Elle est convaincue qu’elle
n’ira pas au bloc opératoire. Elle est tellement sereine qu’elle commence à
écrire le témoignage de sa guérison alors qu’aux yeux des médecins,
l’opération est inévitable.
Le temps passe.
Un examen médical a
de nouveau lieu.
Le médecin qui lui avait annoncé une funeste
nouvelle décroche son téléphone.
« J’ai une bonne nouvelle à vous annoncer,
vous n’avez plus rien ! »
Même si elle s’y attendait, Gisèle n’en revient
pas !
Dieu l’avait guérie. La vie était de nouveau là,
elle attendait Gisèle.
Après une telle épreuve, la vie se teinte d’une
nouvelle couleur. On l’apprécie à sa juste valeur. On vit avec justesse et
équilibre. Désormais, il y a un temps pour tout. Un temps pour travailler et un
temps pour se reposer. Et surtout, on apprécie la vie avec joie. Cette fameuse
joie que Gisèle avait perdue, Dieu l’a complètement restaurée, mais bien plus
encore il l’a renouvelée, et aujourd’hui, cette joie est au cœur de Gisèle.
Avec le recul, Gisèle s’étonne elle-même de la foi
qu’elle a eue pendant cette période.
Alors, oui, elle peut l’entendre maintenant, sans
orgueil ni timidité, Gisèle, c’est aussi une femme de foi !
Gisèle, c’est une femme à rencontrer.
Quand on s’approche d’elle, on ne se sent pas
accueilli, on est accueilli. Tout son être est accueil. Le sourire bien sûr,
mais aussi le regard, la voix et les bras grands ouverts, toujours. On pourrait
minimiser la chose est dire que c’est culturel. Mais non, il y a une sincérité
et une authenticité qui dépassent la marque de fabrique culturelle. C’est
qu’elle a eu un magnifique modèle depuis sa tendre enfance. Elle a eu le
privilège de vivre au sein d’une famille très liée malgré les distances :
une moitié au Liban, une autre en Afrique. Autant dire qu’il y avait
beaucoup de va-et-vient dans cette maison familiale, ce port d’attache qui
resserre les liens. Alors chez Gisèle, il y a souvent du monde, et c’est
normal ! Un repas ? Pour 10 ou 20 personnes ?
Qui peut donc imaginer qu’elle ait été
timide ?!
Car accueillir sur son lieu de travail c’est tout à
fait naturel et cela fait partie du commerce, mais pourquoi et comment aller à
la rencontre de nouvelles personnes ?
Et oui, il fut un temps où Gisèle n’allait pas vers
les gens qu’elle ne connaissait pas et elle préférait même les éviter !
Mais Dieu est repassé par là et a transformé son cœur. Il lui a appris à
s’ouvrir et à vouloir connaître les autres. Ce qu’elle faisait naturellement
sur son lieu de travail devint naturel dans sa vie de tous les jours.
Gisèle, c’est une femme à rencontrer et à
connaître !
Que dire de plus... C'est Gisèle !!!
RépondreSupprimerMerci Seigneur Jésus !
Christine