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dimanche 8 juillet 2012

Une femme au cœur transformé





Quand on pense à Gisèle le mot Joie vient instantanément. Certes, elle est toujours souriante mais bien plus encore elle rayonne de joie.
Et pourtant, elle l’a perdue cette joie, pendant 20 ans… 20 ans !
Joyeuse, elle l’était au Liban puis arrivée en France, elle ne l’était plus. Son travail a eu raison d’elle.
Car Gisèle, c’est aussi une femme droite, sans compromis, entière, aussi bien dans sa vie personnelle que professionnelle. Autant dire qu’elle était constamment sous tension sans aucun épanouissement possible. Alors évidemment, quand la personne avec qui vous partagez votre lieu de vie répète à longueur de journée, d’un ton guilleret, qu’elle a la joie, un énervement et une révolte submergent votre cœur.

Mais Dieu est passé par là.

Gisèle a eu des soucis de santé.
Un dimanche matin, un pasteur Australien de passage à Paris, prie pour son problème de santé. Il lui demande alors si elle a déjà souhaité la mort. Non, elle n’a jamais eu envie de mourir. C’est alors qu’elle se souvint qu’avant sa maladie, comme elle stressait beaucoup à cause de son travail, régulièrement et de manière machinale, elle répétait qu’elle préférait mourir plutôt que de devoir gérer cette inquiétude. Même si elle ne prononçait pas ces paroles de manière sérieuse, elle réalisa que cela n’était pas anodin et que l’on était responsable de ses propres paroles. Ce fut un déclic. Gisèle a commencé à plus apprécier la vie, elle s’est rendu compte qu’avec Dieu, la vie valait vraiment la peine d’être vécue alors que sans Dieu, à quoi bon ? Et, petit à petit, la joie a commencé à revenir, la joie de vivre est réapparue.

Un jour, bien plus tard, un examen médical, et le diagnostic tombe : « Vous devez subir une opération très risquée. Vous pouvez y perdre la vie ou survivre et être sous oxygène à vie ». A ces paroles, tout s’effondre, les pensées se bousculent. Sa première pensée est pour sa famille qu’elle veut protéger. Elle, qui avait l’habitude d’appeler sa mère tous les jours, décide de moins la contacter afin qu’elle se prépare doucement à sa future absence.

Le temps passe.

Et Gisèle va commencer à changer d’attitude. Comment est-ce possible?
Gisèle, c’est une femme de foi.
Aller le lui dire de vive voix et une petite gêne aussitôt apparue se dissipera. Car des femmes de foi, elle en a connu, et deux précisément, avec lesquelles elle a longtemps partagé son lieu de vie. Alors dire d’elle, que c’est une femme de foi, c’est difficile à accepter.

Elle connaît Dieu depuis longtemps et lit la Bible régulièrement. Mais, en ce temps particulier d’épreuve, les passages bibliques qui parlent de guérisons résonnent tout autrement dans le cœur de Gisèle. La foi est en train de naître, Gisèle est convaincue que Dieu guérit et surtout qu’Il peut la guérir.
Forte de cette foi renouvelée, elle décide de faire un acte de foi et d’acheter un bien immobilier sur Paris. Mais, nouvel obstacle, le crédit bancaire lui est refusé car les assurances ne veulent prendre aucun risque. Qu’importe, c’est la foi qui anime Gisèle, et oui, elle fera un acte de foi. Elle finit par se tourner vers sa patrie natale, le Liban, et y achète un bien devenu accessible en empruntant seulement à ses proches.
Gisèle est sereine. Elle est convaincue qu’elle n’ira pas au bloc opératoire. Elle est tellement sereine qu’elle commence à écrire le témoignage de sa guérison alors qu’aux yeux des médecins, l’opération est inévitable.

Le temps passe.

Un examen médical a  de nouveau lieu.
Le médecin qui lui avait annoncé une funeste nouvelle décroche son téléphone.
« J’ai une bonne nouvelle à vous annoncer, vous n’avez plus rien ! »
Même si elle s’y attendait, Gisèle n’en revient pas !

Dieu l’avait guérie. La vie était de nouveau là, elle attendait Gisèle.

Après une telle épreuve, la vie se teinte d’une nouvelle couleur. On l’apprécie à sa juste valeur. On vit avec justesse et équilibre. Désormais, il y a un temps pour tout. Un temps pour travailler et un temps pour se reposer. Et surtout, on apprécie la vie avec joie. Cette fameuse joie que Gisèle avait perdue, Dieu l’a complètement restaurée, mais bien plus encore il l’a renouvelée, et aujourd’hui, cette joie est au cœur de Gisèle.
Avec le recul, Gisèle s’étonne elle-même de la foi qu’elle a eue pendant cette période.
Alors, oui, elle peut l’entendre maintenant, sans orgueil ni timidité, Gisèle, c’est aussi une femme de foi !

Gisèle, c’est une femme à rencontrer.
Quand on s’approche d’elle, on ne se sent pas accueilli, on est accueilli. Tout son être est accueil. Le sourire bien sûr, mais aussi le regard, la voix et les bras grands ouverts, toujours. On pourrait minimiser la chose est dire que c’est culturel. Mais non, il y a une sincérité et une authenticité qui dépassent la marque de fabrique culturelle. C’est qu’elle a eu un magnifique modèle depuis sa tendre enfance. Elle a eu le privilège de vivre au sein d’une famille très liée malgré les distances : une moitié au Liban, une autre en Afrique. Autant dire qu’il y avait beaucoup de va-et-vient dans cette maison familiale, ce port d’attache qui resserre les liens. Alors chez Gisèle, il y a souvent du monde, et c’est normal ! Un repas ? Pour 10 ou 20 personnes ?
Qui peut donc imaginer qu’elle ait été timide ?!
Car accueillir sur son lieu de travail c’est tout à fait naturel et cela fait partie du commerce, mais pourquoi et comment aller à la rencontre de nouvelles personnes ?
Et oui, il fut un temps où Gisèle n’allait pas vers les gens qu’elle ne connaissait pas et elle préférait même les éviter ! Mais Dieu est repassé par là et a transformé son cœur. Il lui a appris à s’ouvrir et à vouloir connaître les autres. Ce qu’elle faisait naturellement sur son lieu de travail devint naturel dans sa vie de tous les jours.

Gisèle, c’est une femme à rencontrer et à connaître !

1 commentaire:

  1. Que dire de plus... C'est Gisèle !!!

    Merci Seigneur Jésus !

    Christine

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