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jeudi 16 octobre 2014

Lorsque la loi nous mène à la liberté…


Loi ne rime pas avec liberté.

Une loi, dixit le dictionnaire, est une « règle imposée par l’homme ».  Elle contraint l’homme à suivre des règles. Non, je ne peux pas faire ce que je veux et ce que je fais est limité à la liberté des autres.
La loi est d’une certaine manière liberticide.

Mais, que se passe-t-il lorsque c’est Dieu, Jésus qui énonce la Loi ?
 « Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Matthieu 22 : 38-39
La Loi de Dieu est une Loi d’amour. Pourquoi ? Parce qu’Il est Amour et que tout ce qui découle de Lui est Amour.

Alors, que se passe-t-il lorsque l’on suit cette Loi d’amour ?
« J'observerai ta Loi sans cesse et pour toujours, alors je pourrai vivre dans la VRAIE LIBERTE, car j'ai à cœur de suivre tes préceptes. » Psaume 119 : 44-45
On rentre dans la vraie liberté, car cette Loi centrée sur l’Amour est une LOI DE LIBERTEC’est tellement incroyable et en même temps si merveilleux de comprendre que la Loi de Dieu est une Loi de liberté. Dieu n’a pas donné des commandements simplement pour le plaisir de nous donner des commandements, de nous réprimer, de nous frustrer : il n’est pas sadique ! Dieu est immensément Bon et ses commandements sont pour notre bien et pour notre liberté. « C’est pour que nous soyons vraiment libres que le Christ nous a libérés. » Galates 5 :1

La liberté, ce n’est pas faire tout ce que l’on veut ni même faire quelque chose aux limites de la liberté d’autrui. 
La liberté, c’est avoir le choix de faire ou de ne pas faire. Une personne qui ne peut plus se passer de drogue n’est plus libre, elle n’a plus ce choix à sa disposition : s’arrêter.
La liberté, c’est faire les choix qui ne nous rendent pas dépendant de quelqu’un ou de quelque chose.

Suivre Jésus, suivre ses commandements nous rend libre. C’est Jésus vivant en nous qui nous transforme, qui nous libère et qui nous donne envie de ne plus faire les choix qui nous rendaient esclaves. 
Nous ne subissons pas cette loi, nous la désirons car nous savons qu’elle est pour notre bien et qu’elle nous conduit vers la liberté.

Ainsi, la loi divine rime avec la vraie liberté !


vendredi 26 septembre 2014

Memorandum

Il passe.
Comment le retenir ?
On ne l’entend ni arriver ni repartir.
A peine a-t-on saisit sa présence qu’il nous échappe.
Parfois, il se dévoile, il se cristallise, assis sur le bord d’une autre vie.
Et, à cette frontière, on entend enfin ses pas d’outre-tombe qui nous interpellent et nous laisse avec ces questions désormais tardives : Pourquoi ai-je attendu ? Pourquoi ai-je tant attendu ?

Il se fait oublier.
On n’y prête plus attention.
Mais lui, il n’oublie pas.
Il  n’oublie pas que l’on s’est contenté d’attendre le lendemain et le surlendemain alors qu’il était déjà là pour laisser place aux  « Pardon », « Je t’aime », « Tu es … ».
Mais voilà, on l’attend, toujours.
Et il passe.
On attend par crainte.
On attend car c’est l’autre qui nous doit ces « Pardon », « Je t’aime », « Tu es… »

Heureusement, je connais son Maître.
Et même s’il passe, son Maître le rachète car un jour est comme mille ans et mille ans est comme un jour.
Son Maître a tout fixé mais une fois qu’il a frappé à la porte des temps, il ne s’agit pas de le laisser passer et d’attendre une fois de plus, il faut saisir ce temps des « Pardon », « Je t’aime », « Tu es… ».  

En mémoire de Léonce Blanchouin, décédée à l’âge de 105 ans le mardi 23/09/2014.
Jésus a frappé à la porte des temps à temps. Elle a saisi ce temps des « Pardon », 
« Je t’aime », « Tu es... » et elle est partie avec Lui !



jeudi 11 septembre 2014

Dédicace



A ceux qui n’abandonnent jamais car leur espérance se tient dans les lieux de l’impossible.

Mûs par l’Amour envers votre prochain
En vous Dieu s’est tenu, oui il s’est tenu.
Sa Parole a été prononcée.

Avec patience et persévérance vous avez écouté, redressé, encouragé.
Malgré les sollicitations incessantes du doute, de l’incompréhension et du désespoir,
Il ne vous a pas permis d’abandonner et,
Sans jamais défaillir, vous avez embrassé et brandit la Vérité.

Dans le secret et l’humilité, vous avez prié, prié et encore prié.
Et, jour après jour, les sillons ont fini par être creusés.

Le temps de l’exaucement est arrivé et les bénédictions ont fleuri.
Au bout de votre course, Dieu s’est réjouit de votre fidélité.

Force, espoir et grâce
Ont porté ceux qui ne se portaient plus et c’est
Infiniment qu’ils remercient Dieu de vous avoir placés sur leur chemin.



mardi 8 juillet 2014

Une musique inaltérable

Mon lieu de travail est tout près de chez moi, et c’est un privilège, car le matin, une fois les enfants déposés à l’école, j’ai le temps, le temps de me déposer devant Dieu.

Ce matin-là, je commence à prier et rapidement le désir de jouer de la musique m’emporte au piano.
Lorsque je joue au piano, je sais que je communique avec Dieu car mon intention musicale, mes pensées sont dirigées vers Lui.

La musique cristallise nos émotions, nos sentiments, nos souvenirs. C’est une madeleine de Proust implacable, intransigeante.  Qui n’a jamais associé une musique à une tranche de sa vie, au point de ne plus être en mesure de l’écouter sans être immédiatement transporté dans un moment de vie, heureux ou malheureux, qu’on pensait enfoui à jamais dans le passé ?

Ce matin-là, j’ai joué, j’ai joué des morceaux que j’avais crées dans des circonstances particulièrement douloureuses et sans issue.
J’ai joué et, sans nier cette toile de fond si obscure, j’ai ressenti la joie de ces musiques qui me rattachaient malgré tout à Dieu. Et cette toile, tissée consciencieusement à l’abri des regards, selon un complexe et vicieux pattern, a été démasquée par ces gouttes de pluie enfin tombées du ciel et, sous leurs poids grandissant, la toile s’est déchirée.
J’ai joué, et j’ai été impressionnée, car les événements d’alors n’avaient pas réussi à adhérer à ma musique. Ma musique était libre de toutes émotions, sentiments, souvenirs douloureux. Seul restait le plaisir et la joie de jouer pour être avec Dieu.

C’est une grâce de Dieu, et j’ai instantanément compris que cette musique, qui vient de Lui, était inaltérable, incorruptible, pure et que rien ne pourrait la tâcher, la souiller, la dévoyer car c’est Sa musique.






mardi 4 mars 2014

Où est ma vie ?


 Je suis, pour une semaine, aux sports d’hiver.
Je surfe.
J’aime le surf.
A l’origine, skieuse qui se débrouille mais sans plus, j’ai abandonné ces deux grands panards pour la planche. La planche est liée à un style de glisse : le surf des mers, le windsurf, le kytesurf, le skate board, voire la trottinette … autant de sports qui m’attirent et pour lesquels j’ai eu la chance de pratiquer certains d’entre eux. Un style de glisse et bien plus encore un style de vie.
Le surf, passé le premier jour de l’apprivoisement de la planche, est techniquement simple. On distribue son poids à droite, à gauche, devant, en arrière et la planche comme par magie se déplace et  tourne à notre gré. Ca glisse et ça glisse sans effort et c’est là le summum du plaisir de la glisse.
Pour autant, je reste focalisée sur une chose « Ne pas tomber » car les chutes en surf peuvent s’avérer très violentes. Encore un peu plus d’expériences et cette peur disparaîtra.
Sur ma planche de surf, je suis concentrée et j’oublie tout, tout le reste. Deux choses m’importent, « Glisser » et « Ne pas tomber ».

Ce matin, c’était le top de la glisse sur une piste rouge qui, une fois n’est pas coutume, ne m’effrayait pas du tout. J’avais qu’une hâte c’était de la redescendre mais des contraintes diverses et variées (matériel à vérifier, enfants à aller chercher, logistique du séjour…) m’en ont empêchée. Qu’à cela ne tienne ! Après le déjeuner je m’engouffrai sur le télésiège avec en ligne de mire cette fameuse piste. Mais là, chute sur chute, incroyable ! La piste était métamorphosée : beaucoup plus neigeuse et parsemée de bosses. Je finis par une bleue mais rien n’à faire. Le capital confiance avait trop chuté, à tout moment je risquais une faute de carre. Ne voulant pas abdiquer si vite, j’insistais et retentais ma chance avec la piste bleue, classique, et non, pas mieux, les virages restaient incertains et fébriles. Le froid aidant et la confiance en baisse, je décidais donc d’abandonner. Une descente soutirée serait la descente de trop. Mais il n’était que 15H ! Qu’allais-je faire ? Car je savais bien qu’ailleurs que sur ma planche je commencerais fatalement à penser…

Je me le répète souvent et je l’ai souvent écrit mais quand je me pose la question fatale de  « Qu’est ce que je pourrai bien faire ? » la réponse est qu’il n’y a rien de mieux à faire que de passer un temps avec Jésus.

Je m’installe donc dans le salon et ferme soigneusement la porte. J’ai sorti ma Bible, un stylo et un stabilo. Tout est prêt pour passer un bon moment avec Jésus.
Je commence à prier.
Je prie.
Je pense.
Je pense…
Je pense et la tristesse m’envahit, toutes les pensées que j’évacuais sur ma planche de surf ressurgissent à nouveau.

Et là je me dis, mais ce n’est pas possible, je décide de passer un temps avec Dieu et c’est la tristesse qui m’envahit, c’est n’importe quoi !
Alors je persévère.
Je prie.
Je pense.
Je pense…
Je prie en langues…
Et de nouveau la tristesse est là…

Chacun a ses combats, ses doutes, ses épreuves et parfois je pense à ma vie et je me demande : Qu’est-ce qui fait ma vie ? Où est ma vie ? Qu’est ce que je veux en faire ? Et bizarrement, malgré les années passées, à cet instant précis, je n’arrive pas à répondre à ces questions. Car pour moi la vie n’est pas le travail, n’est pas le divertissement, n’est pas le sport, n’est pas le bien-être, n’est pas les amis et j’ose le dire n’est pas la famille ni même les enfants… Il y a quelque chose de plus, quelque chose de plus à découvrir qui transcende profondément la pensée que nous avons de la vie. Où est ma vie ?

Après ces questions existentielles demeurées sans réponse, la tristesse s’amplifie en larmes.
Je persévère parce qu’un moment passé avec Dieu ne peut pas se terminer ainsi et je le prends à partie.
« Seigneur ! Tu es venu délivrer, guérir, consoler, je ne veux pas que ces paroles ne soient que des mots. Mais Jésus, Toi tu qui es la Parole faite chair, que ces paroles soient une réalité dans ma vie. Qu’elles se fassent chair ! »
Je persévère.
Je prie en langues.
Je commence à sentir la paix de Dieu en moi et ça fait vraiment du bien. Je me dis que Dieu est en train de répondre à ma prière.

A la fin de ce moment, je reste avec une phrase en tête « Ma vie est en Toi ». Je réalise que je n’ai cessé de répéter cette phrase pendant ce moment de prières. Je pense alors à un verset biblique « notre vie est cachée en Christ ». Je cherche, Colossiens 3:3 « (…) votre vie est cachée avec Christ en Dieu. » et un peu plus loin on peut lire « (…) Christ, votre vie (…) ».

Où est ma vie ? Elle est en Jésus. Que le monde nous parle de la réussite professionnelle, de la réussite sentimentale, de la réussite familiale, de la recherche du bonheur… Qu’est ce qui compte vraiment ? C’est trouver ma vraie vie qui est en Jésus. Elle y est cachée, il faut la découvrir, elle y est protégée précieusement et a été pensée méticuleusement.

Même si toutes mes questions n’ont pas encore leur réponse cette simple vérité indique le vrai sens de la vie et révèle son essence.

Et pour le reste, Dieu donnera. « Fais de l’Eternel tes délices, Et il te donnera ce que ton cœur désire » Psaume 37 :4.