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vendredi 25 mai 2012

Ces masques qui tombent si peu souvent…


C’est tellement rare de se parler face à face en toute transparence.
Rapidement, un masque se dresse car la peur est là, tapie, depuis l’origine des temps.
Comme dirait ma chère amie Lucette K., on parle « de masque à masque ».

La peur

La peur de ne plus être aimé tel que nous sommes, avec nos faiblesses, nos défauts.
La peur de montrer que nous avons besoin de l’autre pour avancer.
La peur d’avouer que nous désirons être aimés.

Cette peur d’être mis à nu nous pousse à nous cacher derrière ces masques.
Nous devenons un autre si différent de ce que nous sommes profondément.

Mais quelques fois, les masques tombent.
La confiance s’installe.
Les masques, trop lourds à porter, s’effacent.

Etre soi-même sans avoir peur du regard de l’autre, voilà une belle liberté !

Si seulement nous pouvions réaliser, un tant soit peu, le regard d’amour qui se porte continuellement sur nous, la peur serait à jamais bannie de nos vies.


2 commentaires:

  1. Se coiffer, se maquiller, revêtir une tenue adéquate pour aller travailler ou encore pour conquérir l'être aime, et compléter cet apparat avec "le masque social" avant de franchir le pas de sa porte...un quotidien sur lequel on ne prend que trop rarement le temps de scruter de plus haut et de réfléchir au sens plus global...comme si la vie était un "jeux de la séduction" ou encore "un entretien d'embauche", comme si l'on avait a faire ses preuves en toute circonstance...sans quoi nous serions "pas suffisamment intéressants", "pas suffisamment performants"...et sans le port de ce masque, nous serions alors des hippies, des personnes pas convenables.
    Ce masque est tellement ancre en nous, telle une seconde peau, que nous oublions parfois de le retirer et qu'il devient le visage que l'on nous connait...il devient alors difficile de le dissocier de notre vrai visage!

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