Il passe.
Comment le
retenir ?
On ne l’entend ni arriver ni repartir.
A peine a-t-on saisit sa présence qu’il nous
échappe.
Parfois, il se dévoile, il se cristallise, assis
sur le bord d’une autre vie.
Et, à cette frontière, on entend enfin ses pas
d’outre-tombe qui nous interpellent et nous laisse avec ces questions
désormais tardives : Pourquoi ai-je attendu ? Pourquoi ai-je tant
attendu ?
Il se fait oublier.
On n’y prête plus attention.
Mais lui, il n’oublie pas.
Il n’oublie
pas que l’on s’est contenté d’attendre le lendemain et le surlendemain alors qu’il était déjà là pour
laisser place aux « Pardon », « Je
t’aime », « Tu es … ».
Mais voilà, on l’attend, toujours.
Et il passe.
On attend par crainte.
On attend car c’est l’autre qui nous doit ces « Pardon », « Je
t’aime », « Tu es… »
Heureusement, je connais son Maître.
Et même s’il passe, son Maître le rachète car un
jour est comme mille ans et mille ans est comme un jour.
Son Maître a tout fixé mais une fois qu’il a frappé
à la porte des temps, il ne s’agit pas de le laisser passer et d’attendre une
fois de plus, il faut saisir ce temps des « Pardon », « Je
t’aime », « Tu es… ».
En mémoire de Léonce Blanchouin, décédée à
l’âge de 105 ans le mardi 23/09/2014.
Jésus a frappé à la porte des temps à
temps. Elle a saisi ce temps des
« Pardon »,
« Je t’aime », « Tu es... » et
elle est partie avec Lui !
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